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L’espace temps et l’humain

12 juin 2014

cosmos

 

En travaillant uniquement en entretien individuel ces derniers temps, j’ai pu passer beaucoup plus de temps sur les gens qu’en stage qui ne sont pas faits pour ça mais plus pour intégrer le collectif et qui renvoient donc sur autre chose. En ce qui concerne l’espace temps, on va rencontrer plusieurs problématiques récurrentes chez l’humain à notre niveau :

 

  • Je ne suis pas dans le bon espace ni dans le bon temps :

C’est la plus connue, c’est celle qui nous touche tous à des degrés divers et qui nous renvoie le plus souvent à la peur de mourir. Comment cela se traduit : inconsciemment on s’accroche à nos blessures et nos peurs par crainte du changement, pourquoi? Parce que nous poussons à l’extrême l’identification à ces peurs comme étant « qui nous sommes ». Ainsi tout changement quel qu’il soit, paraît très difficile à accepter car il est perçu par l’inconscient comme une petite mort.

Comment résoudre cela : Accepter que le changement n’est pas le problème mais la solution, c’est-à-dire qu’il faut arrêter d’entretenir des schémas de pensées anciens pour éviter de les faire bouger, en acceptant de faire la paix avec. C’est un travail sur le bas qui est à faire,  donc des lieux dans la nature peuvent parfaitement vous permettre de faire du nettoyage à ce niveau-là .

 

  • La coordination entre ce que ma part divine souhaite pour moi et moi ne se fait pas :

Là aussi on va rencontrer une problématique liée au mouvement, il faut comprendre que dans une incarnation tout passe par ça, tout est en mouvement, toujours, notre société bien rigide ne veut pas du changement ni du mouvement, du coup elle se ramasse plein de coups dans la tête pour avancer. Regardez les résultats des dernières élections et la réaction des partis politiques pour en être certains, ils se plaignent que les gens ne votent plus pour eux, mais pas de la situation des gens qui les conduit à voter pour autrui.

Lorsqu’on réclame un changement de manière consciente et qu’on ne voit rien venir, la plupart du temps les gens en spiritualité se retournent vers les étages du dessus en râlant pour rien, pourquoi pour rien ? Parce que s’ils écoutent attentivement la réponse, ça donne un truc dans ce goût-là : « Mais moi j’y suis pour rien, j’arrête pas d’essayer de te faire bouger mais tu veux rien entendre. » C’est extrêmement courant !!!!

L’idée c’est que si vous vouliez réellement ce que vous demandez, vous l’auriez déjà ou vous seriez sur le chemin pour l’obtenir, si ce n’est pas là, c’est que ça coince et le plus souvent ce n’est jamais l’étage du dessus qui coince mais nous. Là c’est très difficile de savoir quoi faire car nous ne sommes pas encore capables de bosser sur notre inconscient avec clarté donc plusieurs solutions s’offrent à vous : les thérapies (peu importe lesquelles) et le travail sur les lieux dans la nature ou autres, ce qui est ce que j’affectionne le plus ou bien un travail entre amis au cours duquel on se laisse aller à dire ce qui nous vient lors d’un échange en tête à tête : un mot contre un  mot.

 

  • La problématique du j’avance/ j’avance pas :

Il m’arrive de rencontrer des gens qui lorsqu’ils me posent une question ne veulent pas entendre la réponse et sont face à un déni assez flagrant, mon attitude a beaucoup changé par rapport à ça, maintenant je n’insiste plus et je dis au revoir. En gros, on me pose une question et je réponds : oui il y a telle peur ici qui dit ça. Réponse : Ah non non non moi j’ai fait des stages et tout ça c’est déjà réglé (lol). Oui lol parce-que si c’était réglé je ne pourrais pas voir la peur) .

Pourquoi ? On pense que le mouvement peut s’éteindre si on lui donne ce qu’il veut, autrement dit, j’ai bossé sur ma peur donc ma peur n’a plus de raison d’exister patati patata donc si un thérapeute me renvoie sur cette peur, il se trompe forcément, ça peut pas être la mienne puisqu’elle est plus là. Ben si et ce n’est pas un souci à condition de ne pas jeter un voile dessus. En somme, en refusant d’intégrer l’espace qu’on s’est donné en faisant bouger notre peur, on ne se permet pas de la prendre en compte et parce qu’on a peur de devoir encore y faire face, on préfère lui dénier le droit de se représenter à nous sous une autre forme que précédemment.

La solution ici, c’est d’accepter de faire la paix avec soi-même pour accueillir le chemin que nous avons à parcourir avec notre peur comme un cadeau bienfaiteur (et c’est le cas !). Lorsqu’on fait un stage ou un entretien, le type ou la fille qui vous fait l’entretien ou le stage, vous fait évoluer dans l’instant T sur telle ou telle notion, une zone de confort se créée alors et quand il s’agit de poursuivre le chemin, on refuse de quitter cette bulle de confort, on ne veut pas du mouvement, du changement car cela exige de nous que nous soyons responsables de nous-mêmes, on en oublie alors que notre confort peut s’expatrier et nous suivre partout.

 

  • Accepter l’espace dans le temps :

L’espace de trois dimensions est là pour nous apporter tout le loisir de nous créer une identité et d’en jouir à volonté. Le temps est une échelle bien réelle mais qui ne ressemble en rien à ce que nous pensons qu’il est. Le problème pour des cerveaux comme les nôtres qui pensent tout en termes d’espace fini et de temps qui s’écoule est d’arriver à comprendre que tout est infini et que le temps n’a rien d’une route sur laquelle on ne peut marcher que dans une direction.

Le problème pour nous est d’accepter que le mouvement n’est pas notre ennemi, pourquoi notre société le fuit tant alors ? Parce qu’à l’âge primaire de notre humanité, notre système de survie était basé sur le mouvement, nous étions nomades. La sédentarisation est arrivée et l’accumulation des richesses pour se prémunir de nos besoins a remplacé le besoin que l’homme avait de se déplacer toujours pour survivre. Et ce qui devait être un atout est devenu une pathologie, une névrose qui nous atteint tous et que l’on subit.

Ce qui s’est passé en réalité lorsque l’homme est passé de nomade à sédentaire, c’est qu’il a changé d’ère d’évolution, il venait de franchir le premier palier pour passer du monde animal au monde humain, le problème c’est que cela s’est fait en peur et en déniant le droit à la femme d’être qui elle est , et oui messieurs, le patriarcat était né et allait perdurer encore longtemps !!

Nier le mouvement et donc les cycles était un moyen de contraindre la femme à n’être rien d’autre qu’un moyen de subsistance pour l’homme au niveau individuel : tu me donnes des bébés qui assurent ma descendance et la survie du groupe, au niveau global : je contrôle les ressources par l’élevage et l ‘agriculture.

Notre société occidentale est en pleine mutation et ça pique parce qu’il y a un refus d’entendre le changement. Il faut accepter de se remettre en mouvement pour soi et arrêter de croire aux contes de fées, un humain a besoin de respirer ! Dans votre vie, c’est la même chose, il faut accepter que le jeu n’est pas d’être parfait mais d’aimer jouer simplement.

 

 

 

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2 commentaires
  1. Salut
    C’est marrant, dans une de mes séances thérapies, j’ai du travailler sur ma réconciliation avec ma part divine (l’histoire de la coordination) du coup ton passage me parle pas mal !
    Sinon j’aime bien l’idée du tête à tête et on balance des mots.

    Faire des thérapies en tout genre ? oui pourquoi pas ! c’est ce que j’ai fait (3) et à ma troisième il est sorti que mon problème était de faire ce genre de thérapie justement (le comble !! lol) que je prenais (apparemment) ces thérapies comme une fuite un peu comme si j’étais à la recherche d’une solution « magique spirtiuelle », alors qu’en fait c’est bel et bien l’action dans la matière qui compte le plus.

    Du coup j’essaye de mettre de coté tout ça un peu !
    En tout cas c’est marrant un praticien qui te dit en sous entendu : ne prend plus de rendez vous (avec lui ou un autre) et passes à l’action. Ca change des gens qui disent que ce genre de thérapeutes sont des arnaqueurs et font tout pour te faire repasser sur le « billard » 😉

    Bref tout ça pour dire que j’arrive pas à comprendre pourquoi, moi et surement beaucoup d’autres : on arrive pas à simplement appliquer les derniers mots de ton article , c’est à dire : jouer tout simplement avec la vie et d’aimer ça ! J’y arrive dans les jeux vidéos et quand vient le moment de contrôler mon personnage réel, je bloque parfois ! Pourtant je me doute bien que le mec , qui me contrôle, d’en haut, n’a pas laché sa manette ! Peut etre qu’il en a un peu marre et qu’il a mis pause, va savoir ;p

    Ehohhh là haut !!! Rallumes le jeu ! let’s go 🙂

    ps : désolé j’ai un peu envahi ton espace 😉

    • Coucou pas de soucis cet espace est fait pour ça . Ba oui le boulot du thérapeute c’est d’expliquer les choses donc oui au bout d’un moment les séances sont là pour aider mais personne ne peut marcher sur ton chemin à ta place du coup si c’est ça qui résonne pour toi maintenant c’est plutôt une bonne chose. Après bosser sur la coordination entre ce que ta part divine veut pour toi et et ce que tu veux toi tu vas le faire toute ta vie si je puis dire on en est tous là 😀 .
      Merci pour le partage, laisse toi porter le rêve en marchant sur tes pieds et en allant vers le bruit de tes propres pas, c’est là que tu te trouveras.

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