Arriver à devenir soi

L’année qui commence peut se résumer en une seule et toute petite phrase : l’action qui pose le je. Pourquoi pas le jeu ? Et bien parce que c’est bien lui qui pose l’identité, l’ego, le soi, qui le fait descendre dans nos pieds pour que l’on puisse l’incarner. Ce que  j’observe chez les gens qui viennent me voir en thérapie ou mes amis « éveillés », c’est que chacun prend une nouvelle « dimension ». L’humain a changé, il change et celui qui marche pour le savoir ou le croire se développe d’une manière tout à fait inouïe. Ainsi, je vois un ami qui dit ne pas voir ou même entendre le subtil avoir une amplitude dès qu’il pose ses mains sur moi pour me faire un soin que lui-même ne soupçonnait pas. Une amie fait la même chose et un autre encore pareil. J’entends ici ou là qu’un tel a enfin son projet qui décolle et une autre qui n’en revient pas de son succès naissant dans le travail. On pourrait alors dire que « tout prend forme ». La nature humaine a ceci de formidable, on arrive à s’épater soi-même d’être soi, ce qui nous donne un élan si énorme dans nos vies qu’on peine à croire que nous sommes à la base de chaque création qui nous croise.

L’action gouverne l’amour. Une autre manière d’expliquer comment jouer cette année. Plus besoin de méditer, de se cacher, de douter, l’action résout tout, elle amène tout, elle est le tout car elle sait se jouer en étant un, car elle est je. J’ai vu un homme ne rien savoir du « spirituel » et faire le guérisseur comme si il n’avait jamais eu à apprendre. Mais oui. C’est de ça dont il s’agit, cette année nous révèle et nous montre qu’elle est notre véritable nature car elle nous amène à notre identité réelle, le je, le vrai, le divin qui n’a pas besoin d’apprendre, juste à poser ses mains sur l’humain pour lui montrer le chemin.Alors il apparaît que si on se laisse aller, si on ne résiste pas, tout devient possible et chacun devient grand, ou chacun reste petit, absolument aucune importance, le but n’est pas d’être beau, ça nous le sommes par nature, le but est d’enlever ce qui nous rebute dans l’action par le mouvement.

Mais si je reste bloqué ? Et si moi je ne pouvais pas ? Comment je pourrais y arriver si je ne suis pas capable d’entendre le divin en moi ? Très facile, ne l’entends pas, ne le comprends pas, ne lui résiste pas, mais joue-le. Mais comment ? En posant l’action que tu veux toi et le reste suivra. Mais comment savoir si cette action je la veux vraiment ? Lorsque tu poseras le premier pas de cette action, ton cœur te grandira, ou il ne te grandira pas, à ce moment, tu sauras si tu dois poser le second de tes pas ou changer de direction, c’est aussi simple que ça. C’est parce que l’humain a oublié cette règle d’or qu’il doit maintenant se rappeler qu’il existe à travers elle. La couleur rouge est si douce lorsqu’elle est le guide de nos propres pas. Alors n’ayons pas peur des mots et acceptons-les comme ils sont, nous sommes divins dans notre ego, c’est ce qui permet au divin de venir jouer.

Chacun d’entre nous sur le chemin est en train de prendre une expansion qu’il ne comprend pas car il n’est plus temps de savoir mais de croire que nous sommes déjà prêts à jouer, il n’y a plus rien d’autre à être que ça ; notre propre je.

P.S : on me demandait mais comment cela se passe pour ceux qui ne veulent pas évoluer, pour ceux qui dorment encore ? C’est très simple : je ne connais personne qui s’incarne pour ne pas évoluer, ensuite nous, sur le chemin, avons pris un bateau qui se dirige vers les côtes d’un nouveau monde. Les nouvelles terres sont en vue, c’est clair, sûr et certain. Mais maintenant, quelques-uns ont eu envie d’ensemencer encore un peu plus celles que nous sommes en train de quitter et donc de prendre le prochain bateau, et c’est toujours ainsi, et encore ainsi et encore ainsi…